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Annette, Léos Carax, 2021 — le 8 /11 à 17h45 au CAUE
« Romantisme noir de Carax. Sur le rock psalmodique et dissonant des Sparks, l’amour et la mort dansent ici collé-serré. C’est la plongée dans une nuit constante, constellée de flashs et de sunlights. La moto qui fend l’obscurité comme la flèche du destin. Ce vert sombre qui domine, comme un appel de la forêt profonde ou des flots furieux. Cette idée que la vraie vie est ailleurs, dans cet appel fusionnel de la nature et de la mort censé nous révéler une perfection qui n’existe pas ici-bas. Le tour de plus en plus baroque que prend l’œuvre de Carax s’accuse dans ce film, où tout semble sujet à la dualité et au redoublement. La femme angélique et la sorcière. Le pantin et l’humain. Les punchlines des chansons. La vie et la mort. Et, bien sûr, pour ce couple d’artistes, l’imaginaire et la réalité, ici reliés par une porosité constante, inquiétante. » Le Monde, Jacques Mandelbaum, 24 février 2022
Les crimes du futur, David Cronenberg, 2022 — le 20/12 à 17h45 au CAUE
Alors que l’espèce humaine s’adapte à un environnement de synthèse, le corps humain est l’objet de transformations et de mutations nouvelles. Avec la complicité de sa partenaire Caprice, Saul Tenser, célèbre artiste performer, met en scène la métamorphose de ses organes dans des spectacles d’avant-garde. Timlin, une enquêtrice du Bureau du Registre National des Organes, suit de près leurs pratiques. C’est alors qu’un groupe mystérieux se manifeste : ils veulent profiter de la notoriété de Saul pour révéler au monde la prochaine étape de l’évolution humaine
La forme de l’eau, Guillermo Del Toro 2017 — le 24/01 à 17h45 au CAUE
« Guillermo del Toro s’amuse à exalter les minoritaires et les persécutés contre une administration puritaine, blanche et raciste…La Forme de l’eau est l’enchantement miroitant d’une forme en perpétuel mouvement. Un conte de fées baigné dans une diaprure bleu-vert, une comédie musicale dansée sur les ailes irisées du temps, une impossible histoire d’amour transgenre sous nos yeux scandaleusement consommée, un chant d’amour à l’égarement incongru, à la fantaisie salvatrice » Jacques Mandelbaum, Le Monde, 20 févier 2018
Le temps qu’il reste, Elia Suleiman — le 14 /02 à 17h45 au CAUE
The Time That Remains est un film en partie autobiographique, construit en quatre épisodes marquants de la vie d’une famille, ma famille, de 1948 au temps récent.
Ce film est inspiré des carnets personnels de mon père, et commence lorsque celui-ci était un combattant résistant en 1948, et aussi des lettres de ma mère aux membres de sa famille qui furent forcés de quitter le pays. Mêlant mes souvenirs intimes d’eux et avec eux, le film dresse le portrait de la vie quotidienne de ces palestiniens qui sont restés sur leurs terres natales et ont été étiquetés « Arabes-Israéliens », vivant comme une minorité dans leur propre pays.
Le tableau, Jean– François Laguionie, 2011 — le 20/03 à 17h45 au CAUE
Un château, des jardins fleuris, une forêt menaçante, voilà ce qu’un Peintre, pour des raisons mystérieuses, a laissé inachevé. Dans ce tableau vivent trois sortes de personnages : les Toupins qui sont entièrement peints, les Pafinis auxquels il manque quelques couleurs et les Reufs qui ne sont que des esquisses. S’estimant supérieurs, les Toupins prennent le pouvoir, chassent les Pafinis du château et asservissent les Reufs. Persuadés que seul le Peintre peut ramener l’harmonie en finissant le tableau, Ramo, Lola et Plume décident de partir à sa recherche.
Priscilla folle du désert, Stephan Elliot, 1994 — le 03/04 à 17h45 au CAUE
« L’Australie à la fin des années 80, s’est éveillée et rapidement est devenue l’une des plus grandes populations gay du monde, spécialement Sydney. Il y a un concept un peu particulier, une contradiction entre la beauté du bush, ce pays absolument fabuleux, et sa population. » Stephan Elliott, le réalisateur du film, Making of en 1994
« « Priscilla folle du désert » parle d’homophobie, d’homoparentalité, de coming out, de changement de sexe, de sida et de drag queens. Un film culte qui a changé la perception du monde sur la contre-culture du drag ». Catherine Fattebert La Radio Télévision Suisse 5 février 2023
Valse avec Bachir, Ari Folman 2008 — le 15/05 à 17h45 au CAUE
Troisième film de l’Israélien Ari Folman, Valse avec Bachir est un mélange étrange entre dessin animé, enquête documentaire, journal intime et chronique de guerre.
« L’auteur, Ari Folman, y évoque un épisode de son passé, lorsqu’il fit son service militaire et fut envoyé à Beyrouth, lors de la guerre du Liban en 1982. Il explore son inconscient, raconte ses nuits, troublées depuis par des hallucinations, cherche à comprendre ce qui le hante, remonte à la source de ses tourments, retrouve trace de ce qu’il a vu, vécu, et occulté. » Jean-Luc Douin, Le Monde, 13 mars 2009
Une architecture singulière
L’architecte Julia Turpin pour la coopérative Grand Huit Scop
Mercredi 4 octobre à 18h00 au CAUE
En créant la coopérative Grand Huit, Julia Turpin, Marine Kerboua et Clara Simay, scellent un engagement au long court pour une architecture qui prend soin de la nature et des hommes. Fortement ancrées dans une démarche territoriale, chacune de leur intervention porte des modèles durables et solidaires qui valorisent les ressources et les acteurs locaux.
Elles sont également actrices du déploiement des filières franciliennes du biosourcés et du réemploi de matériaux. Co-fondatrices de la Ferme du Rail, lieu d’hébergement et d’activité agricole d’insertion à Paris, elles ont livré une bagagerie pour personnes à la rue dans le 19éme, une épicerie solidaire à Montreuil, un habitat social partagé pour jeunes actifs à Senlis et mènent à Paris l’éco-restauration de la grange Montsouris, de la Maison des Canaux, chantier-école du réemploi, d’un lieu du textile et de l’alimentation solidaire au Fil du Rail.
L’architecture est pensée comme un tissage, un maillage entre différents acteurs sociaux
La coopérative Grand Huit : Julia Turpin, Marine Kerboua et Clara Simay,
Extrait du Manifeste Grand Huit « Grand Huit est une coopérative qui rassemble architectes, paysagistes et chercheurs de l’urbain. Nous créons des lieux de vie innovants, respectueux de la nature et des hommes, où s’inventent d’autres façons d’habiter »
Skall et ses hybridations
Skall, artiste et performeur qui déploie la notion de métissage culturel dans ses propositions artistiques.
Mercredi 11 Octobre à 17h45 au CAUEE
Une des caractéristiques de l’espèce humaine consiste à n’être jamais satisfait de son aspect physique. Notre mode de vie et nos croyances, nous font reconsidérer notre corps et le regard que l’on porte sur l’autre et nous avons la nécessité d’entretenir ce corps de manière à ne pas ressembler à un monstre puant. Par mimétisme, l’homme hybride son corps de façon à le modifier et créer une identité de groupe, une marque culturelle. Plumes, os, bois, déformation des os, tatouage, scarification, peintures corporelles, ornements, piercing, chirurgie… rien n’est épargné au corps pour le transformer, mais sommes-nous jamais naturels ? Les arts n’échappent pas à ces questions du corps modifié et interroge le regard. Mon travail plastique et performatif participe à l’hybridation des choses et des genres, avec celles impossibles de la faune et la Flore. Sans pouvoir clairement répondre à ce besoin de devenir « autre ». Je questionnerai à l’aide de documents cette tendance et envisagerai humblement la question de l’influence qu’à l’aspect du corps sur le développement de la gestuelle, du vêtement de la pensée ou du langage…
Bio : Sculpteur et performeur, Skall (né en 1960) est un artiste inclassable. Depuis les années 1980, il construit une œuvre empreinte de multiculturalisme qui joue de l’appropriation d’objets et de leur combinaison dans le collage et l’assemblage. À la fois irrationnel, poétique et onirique, son univers se nourrit d’un imaginaire d’ici et d’ailleurs pour réinventer de nouvelles figures et redonner une beauté singulière aux choses. Son langage oscille entre des formes minimalistes et des représentations plus exubérantes, parfois surréalistes voire outrancières.
Mystiques, sacrées et spirituelles, ses sculptures, tout comme ses performances, suggèrent l’indicible. Un brin chamanique, Skall nous réenchante par son extravagance, son dialogue avec les esprits qui viennent l’habiter, le saisir, le métamorphoser lors de ses actions publiques qui s’apparentent à de véritables rituels.
Cécile Proust Ce que l’âge apporte à la danse
Cécile Proust, danseuse et chorégraphe pour son film Ce que l’âge fait à la danse et pour la pièce au Festival d’Avignon, sur le genre, prononcez FenanOQ
Mercredi 22 Novembre à 17h45 au CAUE
Il est grand temps que les âges puissent se métisser sur les plateaux en danse. C’est peut-être le dernier bastion qui n’a pas encore été ni identifié, ni mis en question.
Si seule la poétique du geste des corps jeunes est valorisée, la danse est amputée d’autres poétiques. Les choix poétiques sont aussi des choix politiques.
Interrogeant les pratiques de validation, Ce que l’âge apporte à la danse de Cécile Proust éclaire cette question. Les corps vieillissants et leurs gestes sont invisibilisés, effacés comme s’ils étaient irreprésentables, qu’on ne voulait ni les regarder, ni les voir.
Dans la danse, on veut un corps abstrait, d’où ne transparaît pas l’histoire singulière et humaine de l’artiste.
Comment les gens qui sont dans une salle de spectacle peuvent-ils se sentir reliés et faire partie de la même communauté s’il n’y a pas de diversité sur un plateau ?
Quelle esthétique, quelle poétique, quelle posture artistique et politique défend le métissage des âges ?
Bio : Cécile Proust est chorégraphe, danseuse et chercheuse, diplômée de l’école des Arts Politiques créé par Bruno Latour à SciencesPo Paris. Ses œuvres interrogent la fabrique des corps, des genres, des âges et des images. Elles croisent des champs théoriques dont les gender studies et la géopolitique. Des chorégraphies et des vidéos en collaboration avec Jacques Hœpffner sont créées au sein du projet international femmeuses dont elle est la directrice artistique.
Auparavant, Cécile Proust a collaboré à l’émergence de la nouvelle danse française en travaillant auprès des nombreux chorégraphes dont Josette Baïz, Dominique Brun, Jean Pomarès, Quentin Rouiller puis Alain Buffard, Odile Duboc, le quatuor Albrecht Knust, Thierry Thieû Niang et les metteurs en scène Robert Wilson et Robert Carsen.
Aux confins de la mode, de l’art et du design
Basé à Paris, Paul Youenn est un artiste designer “concept shaper”. Il développe une vision hybride autour de projets et de créations à l’intersection entre art, fashion et design.
Mercredi 13 décembre à 17h45 au CAUE
Diplômé de la Design Academy Eindhoven en 2021 dans le département Public Private, paul youenn est passé par l’ENSAAMA en design produit après être sorti major de la MANAA de l’institut Saint Geneviève.
Dans sa quête constante de la face cachée de la matière, des connexions, des relations, il cherche l’imperceptible. Sa fascination pour l’invisible est née de sa volonté de comprendre les cultures, les systèmes, les interactions… Instinctivement, lorsqu’il s’empare d’un sujet, il « zoome ».
En jouant avec les échelles, les textures et les proportions, paul youenn montre ce qui est invisible et le rend tangible. Il développe son approche en réunissant des talents polymorphes et en associant haute technologie et artisanat.
Il développe ainsi des collaborations avec différents experts depuis 2020.
Il a également co-fondé le duo Adaptism avec Eliott Vallin où ils développent ensemble des projets et des oeuvres à partir de rebus.
Il a exposé à la Milan Design Week, à la Dutch Design Week, à la Paris Design Week, au Musée du Textile des Pays-Bas, au Musée de l’argent des Pays-Bas, au château Shloss Hollenegg en Autriche, au 3537 à Paris.
Des artistes contemporains au service de l’art vitrail
Christine Blanchet, Docteure en Histoire de l’art contemporain « Des artistes contemporains au service de l’art du vitrail »
Mercredi 17 janvier à 17h45 au CAUE
Si aujourd’hui encore, l’image du vitrail reste associée aux verrières du Moyen Age comme celles de la cathédrale de Chartres, figuratives et colorées, au cours de la seconde moitié du XXe siècle, le renouveau de l’art sacré est marqué par l’intervention des grands maîtres de la peinture dans les édifices de culte. Souvenons-nous des expériences d’Assy, Audincourt, Vence avec les œuvres de Matisse, Braque, Léger et Chagall qui ouvrent l’Église à l’art moderne. Près de cinquante ans après, l’appel aux artistes non spécialistes du vitrail tels Pierre Soulage, Aurélie Nemours, Claude Viallat, Robert Morris, Jan Dibbets, Sarkis, reste une actualité même si les conditions des commandes se sont modifiées au fils des années.
Intervenir dans un lieu de culte, c’est pour l’artiste se mesurer à l’histoire de l’édifice dans lequel il va laisser son empreinte, c’est aussi se mesurer à l’histoire des hommes qui ont vécu et aménager cet espace depuis son origine, sans oublier que son œuvre doit participer à la vie religieuse toujours vivante dans le lieu.
Entre rupture et continuité, ces artistes continuent ainsi à réinvestir les questions de l’iconographie et de la symbolique dans l’art sacré contemporain, et contribuent de la même façon à faire évoluer les techniques du vitrail.
À partir d’exemples récents, nous reviendrons sur les enjeux du métissage tant culturel qu’artistique que déploient de tels projets afin de mesurer comment les artistes ont su inscrire l’art du vitrail dans la réflexion de leur temps.
Bio : Christine Blanchet est diplômée d’un doctorat en Histoire de l’Art. Depuis 2010, elle est commissaire indépendante et travaille pour différentes structures privées ou institutionnelles (Festival Apart dans les Alpilles, Archives nationales, Maison de Victor Hugo à Paris, Maison Debussy à Saint-Germain-en-Laye ou Abbaye de Fontevraud..). Elle publie régulièrement dans des revues et ouvrages d’art et d’architecture. Depuis 2018, elle est coordinatrice éditoriale d’Architectures CREE.
Art et énergie
Véronique Joumard artiste, elle hybride différentes sources d’énergie dans ses oeuvres : peinture thermo et photosensible, lumière, aimants…
Mercredi 7 février à 17h45 au CAUE
L’œuvre de Véronique Joumard est protéiforme. Ses sculptures mettent en relation des éléments insoupçonnés, en tensions, comme l’eau et l’électricité ou des résistances électriques rayonnantes qui viennent parfois souligner un détail architectural. Certaines de ses oeuvres s’inscrivent dans une autre dialectique, principalement par le jeu qu’elles instaurent entre les différents matériaux utilisés. Sculpture dynamique, son travail est aussi le lieu du jeu des apparitions spectrales, des présences éphémères et fugaces rendues visibles dans ses peintures thermosensibles et photosensibles, ses miroirs, ses surfaces réfléchissantes détournées de leur usage habituel, ainsi que dans ses installations lumineuses ou ses photographies. Parallèlement, ces œuvres prennent en compte l’intelligence des matériaux dans lesquels elles sont réalisées. A ce titre, elles semblent s’inscrire dans un discours très contemporain, celui de l’hybridation des genres et d’une certaine écologie, d’une économie de la pensée créatrice.
Bio : Véronique JOUMARD est une artiste française née à Grenoble en 1964. Elle vit et travaille à Paris. Son travail sera présenté dès 1987 à la Villa Arson à Nice, au Consortium à Dijon dès 1998 ainsi qu’à la première édition de La Force de l’art (à Paris en 2006). En 2008, le Crédac d’Ivry-sur-Seine lui consacre une exposition personnelle. En 2014, elle expose au Radar — Espace d’art actuel à Bayeux et obtient la commande publique de vitraux pour la cathédrale de Bayeux. Elle a réalisé plusieurs commandes publiques, en France, en Italie, au Japon, notamment pour la Setouchi Triennale pour l’aéroport de Takamatsu.
Bilyana Furnadzhieva et le Crystal sound project
Bilyana Furnadzhieva, Art et Musique, Bilyana travaille à des sculptures musicales et réalise des albums. Elle métisse sons et arts plastiques.
Mercredi 13 mars à 17h45 au CAUE
L’artiste visuelle Bilyana Furnadzhieva et le compositeur Viktor Benev développent des sculptures en porcelaine qui se métamorphosent en instruments de musique. Ces œuvres illustrent une sorte de métissage des genres entre musique et sculpture. Les objets en porcelaine déploient différentes capacités de résonances sonores spécifiques, obtenues en incluant plusieurs oxydes métalliques dans la barbotine. Les oxydes sont des particules métalliques pures qui ajoutent des timbres et des sons uniques aux sculptures. Crystal sound project crée des liens, des porosités entre l’univers de la sculpture et celui de la musique. Par ailleurs dès le début en 2017, Crystal sound project se développe de manière collaborative. Il réunit des cultures diverses avec la participation d’artistes internationaux — de l’Iran, de la Finlande, de la Suisse, de la Russie, du Taïwan, de la Suède. Un dialogue ouvert est rendu possible grâce au langage universel que constitue la musique. Ces œuvres permettent de déployer un métissage culturel où chaque membre apporte des éléments de la tradition de son pays.
Crystal sound project questionne la distinction entre le naturel et l’artificiel tout en ayant pour but de pacifier la relation de l’homme à son environnement.
Crystal sound project a été présenté entre autres au Château de Vincennes, à la galerie Arrondit (Paris), au Musée de Minéralogie de Paris, à La Générale Nord-Est et au Théâtre Antique de Plovdiv (Bulgarie) pour les Nuits des Musées.
Bio : Bilyana Furnadzhieva, est une artiste visuelle d’origine bulgare basée à Paris depuis 2011. Diplômée de l’école nationale supérieure des arts décoratifs de paris (2017). Cette artiste développe une pratique de plasticienne et mène en tant que directrice artistique un projet de création musicale Crystal sound project hybridant et métissant les genres. Son travail est présenté dans différentes institutions nationales et internationales. Bilyana Furnadzhieva est par ailleurs lauréate de la bourse de création Chaire Innovation et savoir-faire de la Fondation Bettencourt Schueller et a bénéficié d’une résidence à la Cité internationale des arts. Un nouvel album, « Confronting silence » sortira en automne 2023, il s’agit d’une édition spéciale en vinyle « cristal rose », signée/numérotée comme un multiple d’artiste.